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Témoignages

Voici quelques témoignages qui concernent des facettes de l’éducation prénatale. Il est évident qu’au cours de neuf mois de gestation, une infinité de faits, d’événements se produisent dans l’environnement du fœtus. Il est donc très difficile d’en discerner les conséquences sur l’enfant. Cependant, dans mon travail de conseillère conjugale et familiale, j’ai été en contact avec de nombreuses mères et leurs enfants dans la salle d’attente du Centre de PMI. En écoutant les mamans, j’ai pu vérifier que les enfants, les bébés paisibles, sereins, confiants avaient bénéficié de beaucoup d’attention de la part de leur maman, de leur papa pendant leur gestation. Une maman ou un papa qui parle régulièrement à son futur bébé, qui chante pour lui, aura dès la naissance un lien fort, privilégié avec son bébé. Il peut même arriver que, l’enfant reconnaissant la voix qui lui a parlé tous les jours avec amour pendant ces neuf mois, lui adresse, à peine né, un merveilleux sourire.

Témoignage de Francine – musique

Je suivais depuis quelques années déjà l’Enseignement du grand philosophe et pédagogue Omraam Mikhaël Aïvanhov, quand je me suis trouvée enceinte. J’avais lu son ouvrage « Une éducation qui commence avant la naissance », et rien n’était plus naturel pour moi que de mettre en pratique ce que j’avais lu et entendu.

Au deuxième mois de ma grossesse, ayant fait un effort un peu brusque, ma poche des eaux se fissura et je perdis un peu les eaux. Le médecin n’avait pas l’air inquiet pour l’avenir de l’enfant, mais il me conseilla de m’allonger le plus souvent possible.

Pendant ce repos forcé, j’écoutais de la musique classique, dont un disque de Paganini qui m’avait été offert récemment. La Campanella me plaisait particulièrement et je l’écoutais souvent lorsque je m’allongeais. Quand l’enfant commença à bouger, lorsque je mettais ce morceau, il remuait plus que d’habitude.

Persuadée que tout se répercute chez le fœtus au travers de la mère, je souhaitais que mon enfant fût musicien ou du moins apprécie la belle musique car elle agit très favorablement sur les cellules.

Raphaël naquit « en chantant ». Par la suite quelle ne fut pas ma joie de constater qu’il réagissait agréablement à la musique classique. Vers deux ans, il reconnaissait les principaux compositeurs écoutés en diverses occasions, alors qu’il commençait à peine à parler. Souvent il choisissait les cassettes de compositeurs qu’il aimait particulièrement: Vivaldi, Beethoven, Mozart, Paganini, sans se tromper alors qu’il ne savait pas lire. A six ans, je décidai de lui faire étudier la musique avec un professeur qui venait à domicile. Tout de suite, elle vit en Raphaël le visage de Paganini enfant, alors qu’elle ignorait tout de mon expérience vécue. Au fur et à mesure des leçons de violon, elle constata que Raphaël était particulièrement doué: « C’est le deuxième enfant que je connais avec une telle aptitude, en 26 ans de carrière » dit-elle avec émotion.

Tout le monde constate que Raphaël aime jouer très rapidement, comme le faisait Paganini; ce qui fut confirmé par son professeur de violon du conservatoire. Raphaël est devenu violoniste professionnel.

Témoignage d’Elodie – musique

Je chantais une petite chanson à mon futur bébé très régulièrement pendant ma grossesse. Une fois mon bébé né, j’ai essayé de chanter cette chanson pour calmer ses pleurs. Cela ne fonctionnait pas. Or un jour, alors que j’étais chez ma mère, mon bébé s’est mis à pleurer. La télévision était allumée et dès que le générique de la série « Côte Ouest » a commencé, mon bébé s’est calmé instantanément. Je me suis alors souvenue que lorsque j’étais enceinte, je m’endormais régulièrement en début d’après-midi quand le générique de « Côte Ouest » passait.

Témoignage de Camille – chanson

Tous les jours pendant ma grossesse j’écoutais la même chanson. Après la naissance de mon enfant, je ne l’ai plus écoutée. Quand mon enfant a eu trois ans, par hasard, j’ai remis la chanson. Et mon petit garçon qui descendait l’escalier s’est arrêté et a dit: « C’est la chanson que j’écoutais quand j’étais petit. »

Témoignages d’Elena, conseillère conjugale et familiale

Le ballon

Dans la salle d’attente de la PMI, une maman essayait de reprendre le ballon à son petit garçon de deux ans qui shootait dedans et devenait trop dissipé. L’enfant résistait et réussit à garder son ballon. Sa maman m’a dit que lorsqu’elle était enceinte, son mari, au chômage regardait tous les matchs de la Coupe du monde de football à la télévision. De voir son mari devant la télé en permanence la contrariait. Elle avait, de même, beaucoup de difficulté à retirer son ballon au petit, qui y était très attaché.

Le doudou

Je m’approchai d’une maman qui avait son enfant de un an dans les bras, je dis mon étonnement à la maman de voir le bébé tenir son doudou d’une façon très spéciale et compliquée. Elle me répondit que son mari tenait son doudou exactement de la même façon quand il était petit.

On dirait que même une attitude physique peut se transmettre par épigénétique d’un parent à son enfant. Bien sûr, cela n’est pas si fréquent, du moins pas si visible. Dans ce cas, cela peut s’expliquer par le fait que le doudou est lié à un besoin de sécurité de l’enfant, le besoin de sécurité étant un des besoins le plus important surtout pour un enfant.

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