« Les neurones-miroirs créent des ponts extérieurs entre deux ou plusieurs cerveaux lors d’une relation entre êtres humains. Cela ouvre ainsi le chemin à des liens très forts entre personnes, en liaison à travers ces neurones-miroirs… Grâce à ces neurones-miroirs, le monde extérieur est reflété en nous. Pour comprendre l’autre, nous devenons, en partie , comme lui. Par conséquent, nous pouvons dire que par nos sentiments, nos intentions, qui se reflètent dans le cerveau des autres, nous provoquons le même état, les mêmes sentiments, intentions, idées. Nous les influençons directement. Nous sommes inconsciemment ou consciemment des pédagogues par rapport aux autres. » Ioanna Mari, conférencière, formatrice en Education prénatale, « Les neurones miroirs »
Nous avons abandonné aussi l’idée que l’enfant peut apprendre seulement après sa naissance. La vérité est tout le contraire: pendant les neuf mois de sa vie embryonnaire et fœtale, l’enfant acquiert les bases de beaucoup plus de choses que durant toute sa vie. Et notamment ce qu’il a appris avant sa naissance joue un rôle décisif sur ce qu’il aura la possibilité d’apprendre plus tard. » Ioanna Mari, conférencière, « Les nouvelles découvertes de la génétique: l’Epigénétique », Séminaire transnational de formation des formateurs et diffuseurs en Education Prénatale, Aix en Provence 2009
« L’apprentissage commence avant même de naître. Le fœtus commence déjà à se spécialiser à sa culture, il prépare son arrivée dans le monde. Il absorbe les informations qu’il reçoit du monde et il le fait en les fixant par des connections de neurones, ce qu’on appelle des synapses qui sont au final comme des traces de mémoires des expériences vécues…. » Céline Alvarez, auteur et conférencière.
« Spontanément le fœtus apprend. Le cerveau se développe parce qu’il apprend. La mère écoute de la musique, regarde la télé… on a des données qui montrent que le fœtus au bout d’un certain temps, est réactif aux mélodies liées aux émissions par exemple. Plus fascinant encore, le fœtus à ce stade de développement est capable d’interpréter certains sons et de percevoir les états d’esprit de sa mère au moment où il les entend.
Il y a des éléments qui indiquent que le fœtus est réactif à certains aspects de la vocalisation maternelle et au contenu potentiellement émotionnel de la voix maternelle. Il a donc des capacités de différentiation d’une voix joyeuse et d’une voix plutôt triste. Toutes ces marques sont retenues et sont intégrées. C’est dans ce sens-là que le cerveau fœtal est déjà acculturé. » Pr Benoît Schaal, chercheur en Biologie, CNRS
« Il est nécessaire et avantageux de travailler avec les femmes pendant la grossesse, (et je voudrais ajouter les jeunes filles). Les progrès des neurosciences montrent que les interventions qui améliorent la santé mentale, les fonctions exécutives et les capacités d’autorégulation des mères vulnérables, commencées dès la grossesse, sont des stratégies prometteuses pour protéger le cerveau en développement de leurs enfants à naître. Je suggère que pour protéger de manière optimale et soutenir le développement global d’un organisme humain (et pas seulement le développement du cerveau de l’enfant à naître), le travail avec les femmes (et les jeunes filles) doit commencer AVANT la conception. En outre, ce travail pourrait bénéficier non seulement aux « mères vulnérables », mais à toutes les femmes et jeunes filles, et potentiellement à leurs futurs enfants. » Ann Diamond Weinstein, « Prenatal Development and Parents’ Lived Experiences: How Early Events Shape Our Psychophysiology and Relationships » (2014)
« Le ventre maternel est une salle de classe, et chaque enfant à naître s’instruit dans cette salle de classe. » Dr David Chamberlain, co-foundateur de l’APPPAH (The Association For Prenatal And Perinatal Psychology And Health)
« Les chercheurs travaillant sur le cerveau humain ont été ravis de la plasticité de cet organe et de sa grande capacité d’apprendre.
Ils ont pu démontrer que les enfants ont une grande capacité d’apprendre et d’acquérir des capacités avant même leur naissance. Ils acquièrent des expériences par leur vécu dans l’environnement utérin. Les expériences sont assimilées dans leur cerveau, sous forme de nouvelles synapses entre les cellules nerveuses. Toutes les capacités de l’enfant qui naît ont pris racine dans ses expériences vécues dans l’utérus maternel.
L’enfant prénatal est un être vivant et son développement devient possible seulement avec le lien et la communication constante avec son environnement maternel. Les expériences sensorielles jouent un rôle décisif. » Ioanna Mari, formatrice en Education prénatale, Grèce, « Les neurones miroirs »
… « Dès l’instant où il est conçu, le futur bébé vit les pensées et les actions de sa mère. C’est parce que l’esprit et le corps sont indissociables. Partout où va une pensée, une molécule suit. Les réactions de notre esprit se traduisent aussitôt par la sécrétion de toutes sortes de substances neurochimiques. Ces substances entrent en communication avec les cellules et les tissus dans tout notre corps. Le futur bébé fait partie du corps de sa mère. Donc les pensées, les émotions et les sentiments d’une mère se traduisent par des molécules qui pénètrent dans le corps de son foetus. » Deepak Chopra La Maternité, une Aventure Fabuleuse
« D’où viennent chez l’enfant prénatal, les schémas antérieurs ? C’est l’ADN et les gènes qui portent ces enregistrements dans le noyau de la cellule.
Ces inscriptions portées par l’ADN et les gènes ne sont disponibles que si l’environnement est favorable et que des signaux dans le sein maternel la réactivent.
Toute nouvelle expérience que l’enfant prénatal acquiert par des perceptions sensorielles, affectives et mentales est enregistrée avec les acquis antérieurs, et enrichit ses capacités sur tous les plans. Elle enrichit aussi les neurones de son cerveau.
Les chercheurs ont conclu que si l’être humain a une si exceptionnelle capacité d’apprendre, cela est dû au fait qu’il n’est pas entièrement génétiquement programmé. » Ioanna Mari, conférencière, formatrice en Education prénatale, Grèce, « Les neurones miroirs »
« La joie d’apprendre.
Elle se prépare avant la naissance. Un enfant qui apprend et en éprouve de la joie, a déjà appris avant sa naissance. Cette joie d’apprendre vient du processus qui lie une nouvelle expérience, sensorielle ou autre, à la richesse de ses expériences passées. » Ioanna Mari, conférencière, formatrice en Education prénatale, Grèce, « Les neurones miroirs »
« L’enfant devient un membre efficace de la société où il va vivre grâce à ce qu’il reçoit de ses parents, de sa famille, de toute la socio-culture et la civilisation qui l’entourent. Les sentiments, les expériences, les capacités, les valeurs vécues, influencent profondément le futur enfant. Ils l’aideront à créer et à stabiliser des synapses appropriées dans son cerveau, à les assimiler à ses images intérieures et à les intégrer dans sa propre architecture cérébrale. Sans la riche expérience du passé intra-utérin, il ne pourrait pas mettre en valeur ses nouvelles connaissances ni construire son propre miroir du monde. Des limites sont fixées pendant cette période, entre autres, pour l’acquisition de connaissances. » Ioanna Mari, conférencière, formatrice en éducation prénatale, « Les neurones miroirs »
«Si nous dépensons des millions de dollars dans des programmes d’apprentissage pour les enfants qui commencent à trois, quatre ou cinq ans, et que nous n’avons pas développé leur cerveau pour recevoir cet apprentissage, ce sera un gaspillage d’argent. Il est important d’être sûr que le cerveau s’est bien développé in utero. Ainsi, quand vous commencerez une l’éducation formelle, les cellules nerveuses et les dendrites pourront répondre. » Dr. Marian Diamond, Docteur en Neuroanatomie à l’Université de Berkeley, Californie, USA
« Les enfants avant leur naissance, ont besoin pour leur évolution de sentir qu’ils sont les bienvenus, qu’ils sont en sécurité, que la vie est belle et qu’ils peuvent former des relations d’amour avec les autres. Toute nouvelle marche franchie repose sur ce qui est déjà assimilé dans leur cerveau. Pour avancer, ils ont besoin d’expériences positives. Toute évolution repose sur la richesse de la relation. » Ioanna Mari, conférencière, formatrice en Education prénatale, Grèce, « Les neurones miroirs »
«Les premières années de la vie sont une période de changements décisifs; comme la période de l’adolescence, c’est un moment clé pour le développement du cerveau.
Alors que notre compréhension de la science du développement humain s’améliore, nous comprenons de plus en plus clairement comment les événements qui se produisent dans la vie des enfants et des bébés amènent vers des changements structurels qui auront des ramifications tout au long de la vie.
La science nous aide à comprendre comment l’amour et les soins prodigués par des adultes attentionnés sont profondément ‘câblés’ dans le cerveau des enfants.
Nous savons aussi que ne pas intervenir maintenant affectera non seulement cette génération d’enfants et les jeunes, mais aussi la prochaine génération.
Ceux qui souffrent de multiples effets indésirables de l’enfance seront moins performants au niveau scolaire, gagneront moins d’argent, et seront en moins bonne santé, ce qui rend plus probable que le cycle de préjudices se perpétuera dans la génération suivante. » Sally Davies, Chief Medical Officer, Supporter of the Cross-Party Manifesto, ‘The 1001 Critical Days’.
