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Citations: l’éducation prénatale

« Il faut clairement distinguer l’instruction, qui est la transmission de savoirs et de savoir-faire, de l’éducation qui concerne le développement des aptitudes de l’individu et son adaptation au monde. L’éducation prénatale résulte d’un ensemble de processus naturels par lesquels l’embryon puis le fœtus développe les potentialités incluses dans son capital génétique. Car c’est l’être qui se forme et s’éduque par les puissances de la vie qui sont en lui. Et il le fait au moyen des éléments physiques, affectifs et mentaux qui lui sont fournis par sa mère et leur environnement commun. » Marie-Andrée Bertin, conférencière, auteur de L’éducation prénatale naturelle, Un espoir pour l’enfant, la famille et la société


« Il saute aux yeux que ces découvertes sur la vie prénatale ont une portée incalculable en ce qui concerne la fonction parentale. Munis de ces nouvelles données, les mères et les pères disposent d’une occasion sans égale de participer à la formation de la personnalité de leur enfant avant la naissance. Ils peuvent contribuer activement à son bonheur et à son bien-être, et pas seulement in utero ni dans les années qui suivent sa naissance, mais pour le reste de sa vie. » Dr Thomas Verny, La vie secrète de l’enfant avant sa naissance


« L’éducation prénatale est une partie intégrante de la grossesse pour les Coréens . Pour eux, l’éducation prénatale est avant tout une éducation relationnelle, c’est-à-dire une relation mère-enfant, et évidemment père-enfant et, quant à la relation père et mère, elle est un fil conducteur pour l’éducation prénatale. Ce type d’éducation consiste à créer des conditions affectives à même de contribuer au bien-être, à l’épanouissement du futur enfant. L’éducation prénatale est pour moi avant tout une éducation basée sur l’amour, la tendresse, le respect et la bonté. »

Estelle CHEON-PAVAGEAU, Thèse en sciences de l’éducation, Université de Nantes « L’événement personnel, la grossesse et l’éducation prénatale (exemple des parents coréens) »


« Si on prépare bien l’éducation de l’enfant avec amour, dès la grossesse, il y aura de grandes chances d’avoir de bons résultats quant au devenir de l’enfant.
Ainsi, je veux nommer cette période de neuf mois une « période clef » pour le développement de l’enfant. Tout le monde sait que, pour construire une maison, on commence par les fondations. Les parents deviennent des architectes. La période clef s’apparente à cette période de fondation, période cruciale. On ne pourra pas changer l’avenir de l’enfant sans changer comment on prépare et vit l’événement de la grossesse.
Ceci dit, l’éducation prénatale n’est pas une obligation. Cela sous-entend une liberté, une volonté, la responsabilité de la part des parents. » Estelle CHEON-PAVAGEAU, Thèse en sciences de l’éducation, Université de Nantes, « L’événement personnel, la grossesse et l’éducation prénatale (exemple des parents coréens) »


« La vie intra-utérine est extrêmement importante et plus l’enfant est jeune, plus il est sensible au stress.
Une partie de ma vie, j’ai travaillé avec les couples pendant la grossesse en haptonomie qui est cette relation affective pour prendre soin de l’enfant, pour s’occuper de lui déjà pendant la vie intra-utérine. Et quand les parents prennent soin de leur enfant avec tendresse, avec affection, l’enfant à la naissance est déjà différent parce qu’il n’a pas vécu seul; il a déjà vécu une expérience qui est très positive pour lui et dans ce cas-là, il est heureux de vivre et il a envie de connaître les autres et de connaître le monde. C’est déjà un apport extraordinaire pour lui. »
Catherine Gueguen, conférence « Pour une enfance heureuse » Romans sur Isère


 » Au moment de la conception l’enfant reçoit de son père, de sa mère, et des lignées de chacun d’eux, un patrimoine génétique totalement original. Les potentialités incluses dans ce capital initial vont se développer, se transformer peu à peu en compétences par la dynamique propre du sujet à partir des apports du milieu ambiant. Et ce milieu, pour l’embryon et le fœtus est l’être unique au sein duquel il est nidé: la mère. Il reçoit d’elle et à travers elle de leur environnement commun, tous les matériaux constructeurs de son corps, les stimulations sensorielles qui vont dynamiser les fonctions correspondantes et la fonction cognitive globale – les influences sonores sont parmi les plus importantes – enfin, des empreintes affectives diverses. En effet, les émotions maternelles positives ou négatives, les messages d’amour, d’indifférence ou de rejet qui lui sont transmis par les voies hormonales et énergétiques, s’engramment dans la mémoire électronique des cellules de l’enfant à naître, colorant sa sensibilité, sa personnalité future. » Marie-Andrée Bertin, conférencière, auteur de  L’éducation prénatale naturelle, un espoir pour l’enfant, la famille, la société 


« En somme, les stimulations sensorielles et les empreintes affectives reçues en période prénatale constituent la première programmation de l’individu. Les expériences, les apprentissages ultérieurs s’engrammeront à leur tour, mais en surimpression, c’est dire toute l’importance de ces premiers fondements. Certes, la vie est flot d’énergie ininterrompu, mouvement incessant; les disquettes cellulaires sont constamment reprogrammées, et c’est heureux! Cela permet le perfectionnement de l’individu et l’évolution des espèces, y compris celle de l’espèce humaine. Cela rend aussi possible une certaine compensation des impacts négatifs qui n’auront pu être évités en période prénatale ou pendant la petite enfance. »
Marie-Andrée Bertin, conférencière, auteur de  L’éducation prénatale naturelle, un espoir pour l’enfant, la famille, la société 


« Le fœtus n’échappe pas aux grands bouleversements émotionnels que vit sa mère. Mais la nature étant bien faite, un organe en particulier tente de contrebalancer les périodes de stress : le placenta qui est l’organe qui fait le lien entre la maman et le bébé a un équipement moléculaire qui lui permet d’éviter que les facteurs de stress puissent traverser trop facilement le placenta et atteindre le fœtus. Bien sûr, le mécanisme ne protège pas complètement, donc éviter le mauvais stress doit être prioritaire surtout s’il est lié à un phénomène pathologique. » Pr Umberto Simeoni, chef du service de Pédiatrie CHU Lausanne


« La vie intra-utérine se déroule dans un espace physique et psychique. Le tronc cérébral et le mésencéphale, régions du cerveau où siègent les émotions, se développent in utero. Le fœtus est donc en mesure de détecter les manifestations de son environnement maternel et de vivre des émotions profondes… il fait déjà son apprentissage à la vie extérieure et cet apprentissage sera teinté de votre propre vécu, de vos propres émotions. » Brigitte Levesque, thérapeute – transformation des mémoires intra-utérines.
http://www.anxiete-stress.com/psychologie-prenatale/


« La vie humaine psychologique, personnelle, relationnelle ou, si vous préférez, la vie spirituelle, commence dans l’utérus maternel avant la naissance…
La biographie de chaque personne vivant sur cette planète ne commence pas à l’école maternelle ou à une autre date après la naissance, mais commence avec la conception. Chaque chose qui influence l’enfant pendant les 9 mois suivants et au moment de la naissance est importante pour son développement post-natal et pour sa santé tant physique que psychologique. » Terence Dowling MA, Psychologue pré et périnatal, Thérapeute en psychosomatique, Diplôme de Sciences Médicales, Université de Cambridge, Revue Educazione Prenatale


« La période prénatale de la vie représente une opportunité unique pour prévenir les désordres psychologiques, émotionnels et physiques pour le reste de l’existence. Pendant cette période, il est possible de développer aussi des processus de prévention pour réduire les naissances prématurées et pour éviter les états pathologiques et la mortalité infantile. Pour comprendre l’énorme potentiel du processus prénatal et de son impact sur la santé pré et périnatale de l’individu, nous devons nous demander si nous nous rendons compte de l’importance que revêt la phase prénatale de la vie. » Pr Fedor Freyberg, L’imprinting dell’amore


« Il y a une continuité entre la phase qui précède la conception, la conception elle-même, la gestation, la naissance, la 1ère et la 2ème enfance … chaque phase a sa propre signification et valeur dans l’économie de l’existence.
A chaque phase, des expériences particulières sont vécues et nous permettent de mûrir et de se préparer à la suivante, puis de progresser. Aucune des phases n’est meilleure que l’autre, parce que toutes contribuent ensemble, avec leur diversité, au développement des potentialités latentes et ensuite à la complète auto-réalisation de l’être humain, même si les expériences traversées ne sont pas toujours positives ou agréables.
Dans notre société, à la différence d’autres sociétés dites primitives, nous n’avons pas encore acquis une conscience claire de l’importance de la période initiale de la vie.
L’absurdité est que l’on se prépare, que l’on fait des plans et des programmes, quand on décide de construire une maison, alors que l’on néglige totalement ce qui peut être fait pour préparer la mise au monde de son enfant. Cela a conduit l’ANPEP à penser et proposer la naissance d’une école d’éducation prénatale…  » Gino Soldera, psychologue, Italie, Revue Educazione Prenatale


La pratique de l’Education Prénatale est moins simple qu’on ne croit : sa réalisation requiert une grande ouverture humaine, faite d’écoute et d’acceptation. Elle ne trouve pas ses fondements dans une pensée mécanique, mais elle naît de l’union intime du cœur et de l’esprit, union qui permet de vivre et de découvrir à l’intérieur de soi, la force créative de la vie, force indispensable pour contribuer à réaliser l’enfant : la plus grande œuvre d’art qu’on puisse imaginer. Gino Soldera, psychologue, Revue Educazione Prenatale


« La sensibilité de l’embryon fait en sorte qu’il réagit aux ondes de bienvenue, de calme ou de rejet qui irriguent le ventre maternel. Il commence à s’adapter à son environnement futur alors même qu’il est encore dans le sein de la mère grâce aux sensations et aux pressions qu’il éprouve. Comme un fruit développe une peau, il développe une couche protectrice que nous appellerons plus tard sa personnalité. Elle est une sorte d’interface entre soi et le monde. La formation de la personnalité correspond à un mécanisme de survie instinctif. Elle est une réponse naturelle aux heurts de l’existence et elle se renforcera à la mesure des chocs qui ne manqueront pas de se produire….
Il peut être surprenant de penser que le bébé est déjà en train de s’adapter à ce qu’il va vivre en naissant. Pourtant ajuster son attitude à ce que nous allons trouver avant d’entrer quelque part est un réflexe conditionné qui se manifeste chaque jour de notre vie. » Guy Corneau, psychanalyste jungien, Le meilleur de soi, Ed. Robert Laffont


« Dès le début, l’enfant est certainement sensible aux moindres variations des fonctions vitales de sa mère, de son souffle, de ses battements cardiaques, de toutes les sécrétions provoquées par ses émotions qui, de son point de vue fœtal, se traduisent notamment par des changements de goût du liquide qui constitue son univers. Pour lui, c’est chaque fois avec la totalité de son être qu’il réagit… L’influence de la mère est donc gigantesque. Elle peut l’aider à affirmer son existence ou à l’affaiblir. Quel sens des responsabilités la femme doit-elle en tirer? Il ne s’agit évidemment pas de la culpabiliser, mais de lui faire comprendre, de l’intérieur, c’est-à-dire ressentir dans sa corporalité, que sa vie psychique, émotionnelle, affective engendre littéralement l’univers où son enfant grandit. Selon qu’elle éprouvera des sentiments de joie, d’ouverture, d’accueil, de sérénité, de tolérance, ou de tristesse, d’amertume, de fermeture, de rejet, de haine, le paysage ne sera pas du tout le même. Il m’arrive de dire qu’une mère anxieuse et une mère paisible n’ont « ni le même goût, ni la même odeur », parce que les hormones ont un goût et une odeur. » Dr Catherine Dolto dans Mettre au monde de Patrice Van Eersel


« Les pensées positives peuvent être le top suprême de la santé pour une femme enceinte : «Cette conscience et cette intention favorisant le développement peuvent produire un bébé plus intelligent, plus sain et plus heureux, « Bruce Lipton, biologiste, La Biologie des Croyances


« Prendre du temps pour être à l’écoute de son bébé, le toucher, lui parler… sont autant de moyens essentiels pour lui transmettre qu’il est aimé, bienvenu, reconnu comme un être humain à part entière dès les prémisses de sa vie et lui donner ainsi les bases d’un bel équilibre affectif. » Sophie Metthey, Vivre et transmettre le meilleur pendant sa grossesse


« Les idées et l’amour qu’une mère a pour son bébé, la richesse de leur communication, tout cela a une influence déterminante sur le développement physique de l’enfant, les points de repère de sa personnalité et les prédisposition de son caractère. » Dr. Thomas Verny, psychiatre, Toronto, The Secret Life of the Unborn Child


« Attendre un enfant, c’est l’occasion d’enrichir et d’embellir sa vie. En veillant davantage à nos habitudes physiques, mentales, émotionnelles, en prenant soin de nous, en étant plus à l’écoute de nos besoins profonds, en portant notre attention sur tout ce qui est vivant en nous, nous faisons un magnifique cadeau à notre bébé, mais aussi à nous-même. » Sophie Metthey, Vivre et transmettre le meilleur pendant sa grossesse