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Citations: spiritualité

Quelques définitions de la spiritualité

« Nous avons tous besoin d’une étoile du berger permettant de coexister et de donner sens à notre vie… Les fonctions idéales des religions sont d’embellir le monde et de créer le lien… » Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, auteur

« La spiritualité n’est pas un système religieux ou une philosophie culturelle. Elle est une fonction naturelle vivante de l’être humain. Elle est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Elle consiste à reconnaître l’existence de notre Moi véritable, de notre ESSENCE, et à apprendre à nous laisser guider par elle. C’est donc la découverte d’une autre dimension de nous-mêmes, une partie lumineuse, puissante et grandiose, qui ne demande qu’à être développée par l’expérience. Lorsque nous sommes en connexion avec elle, elle transforme notre état intérieur qui se caractérise alors par la joie et la liberté. Elle transforme aussi nos sensations corporelles, car elle agit comme une Source d’énergie et élève notre état vibratoire. » Alain Boudet, Dr en Sciences Physiques

« La spiritualité, c’est avant tout la capacité d’être relié à son intériorité, puis, dans un second temps, de se relier à plus grand que soi. Que ce soit Dieu, des dieux, la nature ou un idéal. » Lise Bartoli, psychologue clinicienne

La joie pendant la grossesse

« Alors que la science nous fournit actuellement une série vertigineuse de problèmes provoqués par le stress pendant la grossesse, je suis confiante que les scientifiques vont bientôt « prouver » ce que tant de traditions et cultures de sagesse connaissent depuis longtemps sur le rôle de la joie dans le développement prénatal optimal! La science en tant que discipline ne fait que commencer, provisoirement, à mûrir vers les profondeurs nuancées de l’expérience humaine explorées par la littérature, la musique ou l’art.

Aujourd’hui, les scientifiques n’hésitent pas à pénétrer dans le royaume des poètes et des autres artistes. Toutes sortes d’états émotionnels, y compris l’amour et les liens avec le sacré, ont déjà été «scientifiés». Un jour, le concept de la joie sera étudié avec des méthodes scientifiques. Un jour, la fonction de la joie pendant la grossesse apparaîtra comme un sujet sérieux. En attendant, nous pouvons indirectement étudier la joie pendant la grossesse en regardant le pôle opposé du spectre émotionnel. » Marcy Axness, « La fonction de la joie pendant la grossesse »

La chanson des Himbas : tradition spirituelle autour de la naissance en Afrique australe

Chez les Himbas de Namibie en Afrique australe, la date de naissance d’un enfant est fixée, non pas au moment de sa venue au monde, ni à celui de sa conception, mais bien plus tôt: depuis le jour où l’enfant est pensé dans l’esprit de sa mère . 

Quand une femme décide qu’elle va avoir un enfant, elle s’installe et se repose sous un arbre, et elle écoute jusqu’à ce qu’elle puisse entendre la chanson de l’enfant qui veut naître. Et après qu’elle a entendu la chanson de cet enfant, elle revient à l’homme qui sera le père de l’enfant pour lui enseigner ce chant. Et puis, quand ils font l’amour pour concevoir physiquement l’enfant, ils chantent le chant de l’enfant, afin de l’inviter.
Lorsque la mère est enceinte, elle enseigne le chant de cet enfant aux sages-femmes et aux femmes aînées du village. Si bien que, quand l’enfant naît, les vieilles femmes et les gens autour de lui chantent sa chanson pour l’accueillir.

Au fur et à mesure que l’enfant grandit, les autres villageois apprennent sa chanson. Si bien que si l’enfant tombe, ou se fait mal, il se trouve toujours quelqu’un pour le relever et lui chanter sa chanson. De même, si l’enfant fait quelque chose de merveilleux, ou traverse avec succès les rites de passage, les gens du village lui chantent sa chanson pour l’honorer.
Dans la tribu, il y a une autre occasion où les villageois chantent pour l’enfant. Si, à n’importe quel moment au cours de sa vie, la personne commet un crime ou un acte social aberrant, l’individu est appelé au centre du village et les gens de la communauté forment un cercle autour de lui.

Puis ils chantent sa chanson. La tribu reconnaît que la correction d’un comportement antisocial ne passe pas par la punition, c’est par l’amour et le rappel de l’identité. Lorsque vous reconnaissez votre propre chanson, vous n’avez pas envie ou besoin de faire quoi que ce soit qui nuirait à l’autre.
Et en va de même ainsi à travers leur vie. Dans le mariage, les chansons sont chantées, ensemble. Et quand, devenu vieux, cet enfant est couché dans son lit, prêt à mourir, tous les villageois connaissent sa chanson, et ils chantent, pour la dernière fois, sa chanson. » Source: -La ligue des intellectuels africains 5 septembre 2019

La dimension spirituelle de la maternité en Inde

Pour Rabindranath Tagore, poète, philosophe indien, peintre, compositeur (1861-1941), la maternité est une expérience sacrée qui connecte la mère et l’enfant à une réalité transcendante. Dans ce poème, il met en lumière le côté sublime du lien mère-enfant, expression de l’amour divin.

« D’où suis-je venu, où m’as-tu trouvé? »

Demande le nouveau-né à sa maman. Elle serre l’enfant sur sa poitrine, pleurant et riant tout à la fois, elle lui répond: « Mon trésor, tu étais caché dans mon cœur, tu étais le désir de mon cœur. Tu étais dans les poupées de mon enfance. Quand chaque matin, je modelais dans la glaise l’image de mon dieu, c’est toi que je faisais et refaisais encore. Tu étais sur l’autel avec la divinité de notre foyer; en l’adorant, c’est toi que j’adorais. Dans toutes mes espérances, tous mes amours, dans toute ma vie, dans celle de ma mère, c’est toi qui vivais. L’esprit immortel qui protège notre foyer te berce sur son sein depuis la nuit des temps. Dans mon enfance, quand mon cœur ouvrait ses pétales, tu l’enveloppais comme un enivrant parfum. Ta fraîcheur délicate veloutait mes jeunes membres comme le reflet de la rosée qui précède l’aurore. Toi, enfant du ciel, qui a pour seule jumelle la lumière du premier matin, tu m’as été amené par les vagues de la vie universelle qui enfin t’a déposé sur mon cœur. Tandis que je contemple ton visage, je sombre dans le mystère; toi qui appartiens à tous, tu m’as été donné! Je te garde bien serré sur mon cœur, de peur que tu ne m’échappes. Quel enchantement le trésor du monde a-t-il confié à mes bras fragiles. »


Cette citation de Gandhi, tirée de « Autobiographie ou mes expériences de vérité », (1897 – 1899) rejoint les dernières découvertes en épigénétique.

« Nous sommes esclaves d’une sorte de superstition, qui veut que l’enfant n’ait rien à apprendre durant les cinq premières années de sa vie. Le fait est, au contraire, que jamais par la suite , l’enfant n’apprendra ce que lui apportent ces cinq premières années. Son éducation commence avec la conception.

L’état physique et mental des parents, au moment de la conception, se reproduit dans l’enfant. Ensuite, ce dernier, durant la période de la grossesse, continue à subir les effets de humeurs, des désirs, du tempérament de la mère, ainsi que de son mode de vie. Après sa naissance, l’enfant imite les parents, et pendant un nombre considérable d’années, il dépend entièrement d’eux pour sa croissance et son développement. »

Tradition ésotérique occidentale: une éducation qui commence avant la naissance

Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) est un philosophe français d’origine bulgare qui a enseigné des concepts spirituels et philosophiques basés sur la tradition ésotérique occidentale. Auteur de plusieurs livres sur l’importance de la gestation et sur les immenses possibilités que donne la vie spirituelle de la future mère sur la formation de son enfant, il développe ces idées dans: « Une éducation qui commence avant la naissance », et « Le Masculin et le Féminin, fondements de la création », publiés aux Editions Prosveta

Se préparer à la conception: « Il faut que les parents se décident à mettre les enfants au monde dans de meilleures conditions. Et ces conditions commencent par la conception: l’état intérieur dans lequel sont les parents au moment où ils conçoivent un enfant, c’est cela le plus important, afin de déclencher des forces positives. La nature de l’enfant dépend des éléments que les parents ont attirés par leurs pensées et leurs sentiments au moment de la conception. Car la pensée est une puissance alchimique et magique; elle est capable d’attirer les éléments et les courants bénéfiques, de repousser les courants nocifs, mais aussi de transformer le mal en bien. L’aspect anatomique, physiologique compte aussi bien sûr, mais l’essentiel, c’est l’aspect psychologique, spirituel: les forces, les radiations, les puissances produites et attirées par les pensées, les sentiments, les désirs des parents à diriger vers un but déterminé. Voilà un domaine dont il faut s’occuper. » Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Le Masculin et le Féminin, fondements de la création », « La conception des enfants »

Ce n’est pas d’abord l’éducation des enfants qui me préoccupe, mais celle des parents. Je voudrais leur faire comprendre que mettre des enfants au monde ne doit pas se limiter à donner issue à un instinct atavique de procréation. Cet instinct existe, bien sûr, en chacun, et il est indéracinable, mais il doit être compris de manière plus consciente, plus spirituelle. À la différence de l’animal qui ne fait que se reproduire, l’homme a la possibilité de réaliser un acte véritable de création, mais à condition d’y faire participer sa pensée, son âme, son esprit. Toute création étant ce que les créateurs la font, les créateurs peuvent s’améliorer, doivent s’améliorer, afin que leurs créations les dépassent. Pensées Quotidiennes 18.03.2019

« Les parents ne pensent pas qu’ils doivent se préparer à la conception des mois, des années à l’avance comme à un acte sacré – il faut que la pensée, l’âme, l’esprit participent à cet acte, pour que l’enfant soit lié à un monde supérieur. » Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Une éducation qui commence avant la naissance »

« Je conseille aux parents de consacrer leur enfant au Seigneur avant même sa naissance: les puissances célestes inscriront ainsi dans la matière de ses corps psychiques des sillons grâce auxquels il sera attiré dans une direction lumineuse, divine. Il recevra des courants de forces bénéfiques, tandis que les courants obscurs seront détournés de lui. » Omraam Mikhaël Aïvanhov, « De la terre au Ciel, Le sens de la prière »

L’importance de la façon de vivre: « Je sais que depuis quelque temps, un grand nombre d’études ont été faites sur la vie du fœtus et sa réceptivité aux influences extérieures, c’est-à-dire aussi bien aux états émotionnels que traverse la mère qu’aux événements qui se produisent autour d’elle. Mais il y a un aspect de la question qui a échappé aux chercheurs, c’est l’importance pour la formation de l’enfant de la matière fournie par la mère, car l’enfant pendant neuf mois va se former à l’aide des éléments que la mère lui donne. Bien sûr, ce que la mère peut entendre ou voir autour d’elle pendant la gestation se reflète sur l’enfant, mais ce ne sont là que des empreintes superficielles; la constitution, le tempérament de l’enfant dépendent de la qualité de la matière qu’elle lui donnera et la qualité de cette matière dépend de sa façon de vivre. Si la matière est de l’or – symboliquement parlant – l’enfant sera sain et solide aussi bien physiquement que psychiquement, mais si la matière est de plomb, il sera maladif, vulnérable. » Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Le Masculin et le Féminin, fondements de la création », chap. X « La gestation

Se relier à ce qui nous dépasse: « Avant de s’occuper de son enfant, la mère doit d’abord aller auprès de Dieu par la pensée, afin de se mettre en contact avec la vie céleste. Car il ne suffit pas qu’elle se préoccupe du bien-être physique de son enfant, de l’allaiter, l’habiller, le laver, le coucher… Elle doit mettre dans tout ce qu’elle fait pour lui des éléments spirituels. Si elle se contente d’avoir pour son enfant des préoccupations ordinaires, elle fera de lui un enfant ordinaire, parce qu’il aura été tenu éloigné de la présence de Dieu. Pour pouvoir véritablement nourrir et éduquer son enfant, il faut qu’elle aille auprès de Dieu en Lui disant : « Seigneur, je viens vers Toi afin que Tu me donnes pour mon enfant la lumière, l’amour, la santé et la beauté du Ciel. » C’est ainsi qu’elle pourra rayonner auprès de son enfant les particules pures et lumineuses qui feront de lui un être exceptionnel. » Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986), « Pensées Quotidiennes » 17 mars 2021

« Quand la mère nourrit son enfant, elle doit le faire consciemment, en pensant à lui, en lui parlant pour lui donner une partie de son cœur, de son âme, de sa quintessence. Un enfant nourri de cette façon aimera sa mère éternellement; même si elle est ignorante, même si elle n’est pas belle, il l’adorera. L’enfant doit être conçu dans l’amour et nourri dans l’amour. » Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Une éducation qui commence avant la naissance »

« Si les mères connaissaient la puissance du verbe, elles pratiqueraient certaines méthodes pour développer chez leurs enfants des vertus et des qualités extraordinaires. Même à un âge où l’enfant est encore un bébé qui ne comprend rien, sa maman peut lui parler, lui dire tout ce qu’elle souhaite de bon pour lui. Il est endormi, elle le prend dans ses bras, et bien qu’il ne l’entende pas, elle lui parle avec beaucoup d’amour, beaucoup de conviction, elle lui décrit ce qu’elle souhaite le voir devenir plus tard. Et le bébé ne bouge pas, il n’a rien entendu, rien compris, oui, mais ce que personne ne sait, c’est que le verbe forme les choses, il les façonne, il les condense, il les projette. Et dans le subconscient de ce petit enfant, il y a des forces qui ont tout écouté, tout enregistré, et plus tard elles agiront sur lui pendant toute sa vie, elles déclencheront des possibilités dans le cerveau, dans le cœur, dans toutes les cellules et les organes de son corps, pour arriver à manifester telle et telle vertus que sa mère souhaitait.» Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Une éducation qui commence avant la naissance »

Prière pour son enfant

Pour inspirer ceux et celles qui veulent se lier et lier leur bébé à la Source, même avant qu’il naisse, voici une belle prière, de tradition catholique qui peut convenir à tous.

« Toi, la Source de la vie

Bénis notre enfant.

Donne-nous, nous ses parents,

Force et bonté, patience et douceur,

Fais grandir la confiance entre nous,

Et renouvelle nos cœurs. »

« Prière de la maman, Bénédictions pour mon bébé », Ed. Le Livre Ouvert