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Citations: les premiers liens…

« Aimez votre enfant avant qu’il naisse, aimez même votre enfant avant qu’il soit conçu et aimez l’idée de faire un enfant dans l’amour! » Dr Jean-Pierre Relier,  « le médecin qui écoutait les bébés », professeur de médecine, grand spécialiste en néonatologie.


« On sait aujourd’hui que l’attachement commence bien avant la naissance, durant la grossesse, au cours de laquelle se construisent les premières interactions entre le fœtus, la mère et l’entourage. L’importance de ce lien d’attachement a été théorisé dans les années 1970. Quand j’ai commencé avec d’autres scientifiques à travailler dessus, on nous a beaucoup méprisés: on considérait que c’était ridicule, bon pour les journaux féminins. Il est maintenant prouvé scientifiquement grâce à la neuro-imagerie que l’attachement sculpte le cerveau, donne confiance à l’enfant, lui permet d’apprendre et d’explorer le monde. Sans affection, pas de confiance en soi. »
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre


« Le mystère entourant le fait de donner la vie est fondamentalement associé à l’idée de filage et de tissage, activités féminines complexes consistant à assembler des éléments naturels dans un certain ordre… Nous savons que chaque être humain est un facteur complexe que nous pourrions décrire comme une toile tissée de toutes les unités ancestrales, tant biologiques que psychologiques, dont il est formé… Chaque nouvel enfant est fait d’un mélange vivant d’éléments psychosomatiques qui se combinent selon un certain modèle pour former un nouvel être. Le mystère concernant la façon dont un enfant devient un tout à partir de modèles psychologiques et physiques hérités est figuré par le tissage… A cette œuvre immense, la femme ne contribue pas consciemment, mais avec son être tout entier, et à travers sa substance totale, aussi bien biologique que psychique. Il semble qu’il est extrêmement important et même essentiel pour l’enfant que les phantasmes de la femme enceinte se concentrent dès les premiers mois sur l’enfant. Je dirais que si une mère pense beaucoup à l’enfant à venir, prie et a des imaginations à son sujet, c’est-à-dire, « file » et « tisse » pour lui, cette activité mentale prépare la terre nourricière où il naîtra. L’attention de la mère qui tourne naturellement autour du mystère de l’enfant à naître et s’émerveille à son sujet, influence son sentiment à son égard et lui offre un sein bienveillant. »  Marie-Louise von Franz, psychologue junguienne, « La femme dans les contes de fées » 1972


« Le lien d’attachement est le lien affectif qui incite la mère à s’occuper de son bébé et à lui fournir les soins et nourritures matérielles et psychiques qui le maintiennent en vie. De la qualité de ce lien dépendra la qualité de la vie de l’enfant sur un plan matériel, affectif et relationnel (lien avec le monde). Sa formation prend racine in utero, par le biais des émotions de la mère et du ressenti de l’enfant, eux-mêmes étroitement liées aux messages du monde extérieur environnant. Lors de la naissance, ce lien se consolide ou se détériore. Il se construit à travers la communication affective  (émotions et sens) et une communication plus subtile que la science n’explique pas, qui fait que maman et bébé se comprennent parfois même à travers les rêves : nous sommes en face de la magie de l’amour. » Anne Marie Vermeulen – Saurel, auteur de « Le concept aquamater ; d’une mère à l’autre… mémoire d’eau » (Préface du Dr Michel Odent)


« Qu’on le veuille ou non, le fœtus est en lien avec sa mère. Il partage sa vie et ce que nous apprend l’haptonomie, il guette tout ce qui fait signe et il est beaucoup plus poreux qu’on croit au monde extérieur. Il apprend la vie de sa famille pendant sa vie prénatale: le goût de sa cuisine, ce que la mère écoute, le bruit des voix… Tout ça, il l’intègre et ça laisse des traces très profondes… L’enfant in utero se prépare à sa vie dans le monde qui est celui de sa mère. Qu’on le veuille ou non, il est participant. »
Dr Catherine Dolto, haptopsychothérapeute, émission de la Maison des Maternelles « La vie de bébé in utero »


Il faut vivre comme on est, on est soi-même, l’enfant rentre dans notre monde, il va le connaître en arrivant… être dans une interaction affective, tendre, ça a des effets dans le développement neuronal… On donne au bébé un humus de sécurité affective qui va développer l’intelligence et toute la vie il pourra puiser dedans. » Catherine Dolto, haptopsychothérapeute, « La vie de bébé in utero », La Maison des Maternelles.


« La communication entre la mère et l’enfant pendant la période prénatale est une condition naturelle de l’existence parce que notre possibilité de communiquer et d’interagir avec tout ce qui existe, de la galaxie à l’atome, est une dimension de la vie. »
Gabriella A. Ferrari, praticienne en yoga prénatal, formatrice en Education prénatale, auteure, Italie


« Tous les sens, on le voit, concourent à tisser, dès la grossesse, un lien étroit entre l’enfant et sa mère. Comme si, de toutes parts, les stimulations sensorielles marquaient cette relation privilégiée de petites pierres blanches qui permettront à l’enfant, après la naissance, de reconnaître entre mille celle qui l’a mis au monde. » Pr Jean-Pierre Relier, L’aimer avant qu’il naisse


« Les chercheurs ont découvert l’existence d’un lien intra-utérin au moins aussi complexe, nuancé et subtil que la structure relationnelle qui se met en place après la naissance. » Dr Thomas Verny, La vie secrète de l’enfant avant la naissance 


« Personne plus que la mère n’influence l’enfant au cours de la gestation, étant inclus en elle, il est soumis aux influences de l’environnement avec lequel il est en interaction continue et constante. Pour l’enfant, imbriqué dans l’utérus maternel, la mère, comme le dit Marie-Andrée Bertin, est à la fois physiquement et psychologiquement « matière première vivante », le médiateur entre elle et le monde, dans un lien biologique et
émotionnel et culturel. Elle garantit son existence en le protégeant des agressions extérieures et, par la suite, elle le conduit à la conquête de l’autonomie par un détachement progressif. » Gino Soldera, psychologue, Italie, « De la conception à la vie prénatale »


La psychologie prénatale internationale a démontré que l’expression de l’amour et le type de lien maternel (et paternel) développé pendant la gestation conditionnent:
– le développement harmonieux ou non du cerveau du bébé
– son architecture
– les connexions neuronales du futur enfant et de l’adulte: aptitude à l’analyse, au potentiel de projection dans les projets, accès à la pensée abstraite, maîtrise des impulsions.
De l’amour reçu dépendront:
– les sécrétions cérébrales des neurotransmetteurs (ocytocine, vasopressine, sérotonine, endorphines…) et le nombre de leurs récepteurs.
– la gestion des sentiments
– l’adaptation au stress
– l’activité du système immunitaire
– les structures psychiques de l’évitement aux dépendances (alcool, tabac, nourriture, drogues…)
Il est prouvé que dans le ventre maternel s’initient: la santé, la longévité, la non-violence, l’aptitude au bonheur et à aimer la vie, la joie, l’empathie, l’amour des autres et de soi-même. »
Dr Claude Imbert, Sophroanalyste, Thérapie des mémoires prénatales.


Se mettre dans une attitude de relation, de communication depuis la conception est un investissement que la mère et le père font pour l’avenir de leur enfant et de leur vie commune. Transmettre à l’enfant des sentiments, des émotions positives, l’aider à élaborer de suite les stimuli désagréables, a la même valeur que la nutrition physique: l’amour est du pain qui aide à grandir.
Savoir décoder les stimuli qu’il envoie et répondre de façon adéquate est un moyen de lui faire sentir qu’il fait partie de la famille: c’est la base sûre qui l’aidera à être un adulte confiant et indépendant. Revue « Educazione Prenatale » décembre 2003


« Des émotions négatives passagères ou des journées particulièrement agitées ne vont pas nuire à la formation du lien in utero. Le fœtus est bien trop résistant pour se laisser troubler par quelques revers. Là où il y a danger, c’est quand il se sent coupé de sa mère ou quand ses besoins physiques ou psychologiques sont systématiquement ignorés. Il n’exige rien d’extraordinaire; tout ce qu’il veut, c’est un peu d’amour et d’attention et quand il les obtient, tout le reste, y compris la formation du lien avec sa mère, suit automatiquement… » 
Dr Thomas Verny, La vie secrète de l’enfant avant sa naissance


« On a longtemps pensé que l’interaction mère-enfant était un processus psychologique. On sait maintenant que les liens d’attachement entre la mère et son bébé sont des phénomènes biologiques qui sont programmés par nos gènes, qui se mettent en œuvre, qui s’allument, lors de l’interaction mère-enfant. On sait très bien qu’un attachement sécure réduit la vulnérabilité psychologique ou psychiatrique plus tard dans la vie. » Pr Laurent Storme, Chef du service de Néonatologie CHRU Lille



« Que ce soit à travers nos mains, notre voix, nos pensées, notre cœur ou notre âme, tous nos sens qu’ils soient physiques ou subtils peuvent nous permettre de nous relier à notre bébé. En plus de la relation privilégiée que nous pouvons ainsi créer, c’est aussi une façon d’accompagner consciemment le développement de ses sens et de son acuité sensorielle » Sophie Metthey, Vivre et transmettre le meilleur pendant sa grossesse


 » Dès notre conception, nous recevons un grand nombre d’éléments qui nous sont transmis à notre insu. Cet héritage familial est intégré à notre inconscient personnel et guide notre façon d’agir, de penser, de rêver, d’aimer, de vivre… Grâce aux travaux de Marie-Claire Busnel, chercheuse en psychobiologie du développement et éthologue, il est aujourd’hui prouvé que le fœtus est un être hautement sensoriel en symbiose avec sa maman dont il capte parfaitement les sensations et les émotions. Il a même été démontré que les pensées de cette dernière pouvaient agir sur son rythme cardiaque. » Lise Bartoli, Dis-moi comment tu es né, je te dirai qui tu es, Payot Psy 28 septembre 2016


« Prendre du temps pour être à l’écoute de son bébé, le toucher, lui parler… sont autant de moyens essentiels pour lui transmettre qu’il est aimé, bienvenu, reconnu comme un être humain à part entière dès les prémisses de sa vie et lui donner ainsi les bases d’un bel équilibre affectif. » Sophie Metthey, Vivre et transmettre le meilleur pendant sa grossesse


« Plus le terme de la grossesse approche, plus les échanges entre la mère et l’enfant sont importants ; il s’agit non seulement de bonne santé physique mais aussi de douceur, de tendresse et de calme. En prenant soin d’elle, Audrey arme déjà sa petite fille pour sa vie future. » Documentaire « Nos bébés ont une histoire »


« L’information qui lui aura été transmise à travers le placenta, en fonction de la perception parentale de l’environnement, aura physiologiquement préparé l’enfant à composer plus efficacement avec les situations auxquelles il sera confronté après la naissance. La nature prépare simplement l’enfant à mieux survivre dans ce milieu. » Bruce Lipton, biologiste cellulaire, La Biologie des Croyances


« Les idées et l’amour qu’une mère a pour son bébé, la richesse de leur communication, tout cela a une influence déterminante sur le développement physique de l’enfant, les points de repère de sa personnalité et les prédisposition de son caractère. » Dr. Thomas Verny, psychiatrist, Toronto, The Secret Life of the Unborn Child


« Communiquez avec votre bébé! Faites-lui partager ainsi vos joies, vos projets. Parlez-lui aussi de ce qui se déroule au quotidien. Un conflit familial ou dans le couple, un problème de travail voire un licenciement, un choc, une chute, une fatigue, une maladie, une opération, un deuil… Il ne comprend pas précisément ce qui se passe et cela l’inquiète.
S’il n’y a pas de dialogue, par le cordon ombilical, il recevra comme des décharges électriques, de l’adrénaline, des hormones, des substances diverses… témoins de vos émotions maternelles, y compris celles apparaissant en corollaire de leur père.
Préparez-le, informez-le, rassurez-le!...
Il ne peut pas encore vous répondre avec des mots, mais il le fait à sa manière avec des sensations, des vibrations, des messages qu’il envoie à sa mère. Il fonctionne comme une antenne d’énergie, un émetteur-récepteur n’utilisant pas le même code que vous pour communiquer, mais une voie plus subtile. » Dr Claude Imbert, L’avenir se joue avant la naissance


« En tant qu’accompagnante en haptopsychothérapie, j’ai pu constater à quel point tout ce qui se passe au début se reproduit au cours de la vie. Chaque première fois, premier contact, première séparation, peur, froid, incertitude…
Dans ces moments-là on prend des plis que l’on retrouve dans toutes les étapes de la vie… A travers la vie prénatale, l’enfant se familiarise aux processus de relation avec le monde extérieur. Comment on se relie – est-ce qu’on fabrique de la sécurité ou de l’insécurité – comment il va se construire lors d’une rencontre… Cela commence à se construire très tôt. » 
Dr Catherine Dolto, Haptopsychothérapeute, émission de la Maison des Maternelles « La vie de bébé in utero »

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