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Les hormones du père pendant la grossesse

Extrait de la conférence « L’éducation prénatale transformatrice – le rôle des hormones » par Marie-Andrée Bertin, auteur, conférencière, formatrice en éducation prénatale

Chez l’homme, la nature a également prévu des processus de transformation, de paternalisation. Un fait biologique important et souvent ignoré est éclairé par la physique quantique. Celle-ci a découvert que si deux particules sont entrées en contact, leur lien se perpétue dans le temps, quelle que soit la distance qui les sépare.

Il s’en suit que l’énergie du spermatozoïde fécondant, communiquée à la cellule initiale de l’enfant, reste en contact avec celle du père. Et les 23 paires de chromosomes qui se sont unis à celle de la mère seront répliqués dans toutes les cellules de l’enfant et demeurent aussi en contact avec le père. Un lien biologique et énergétique est bien réel entre le père et l’enfant.

Les cultures du passé l’ont ignoré… ou refusé. Elles éloignaient l’homme de la grossesse, faisant de celle-ci « une affaire de femme ».  Par ignorance  sans doute, et peut-être par la peur qu’ont eue les hommes de perdre leur glorieuse virilité.

D’autre part chez l’homme et tout au long de la gestation, des variations hormonales sont à l’œuvre. Si une bonne relation amoureuse existe dans le couple, elle s’étend peu à peu à l’enfant lorsque celui-ci révèle sa présence.

L’ocytocine est secrétée par le père, bien qu’à un taux moindre que chez la mère. Elle affine chez lui les composantes féminines de son affectivité : sa sensibilité, son intuition, sa capacité à entrer en contact emphatique avec sa compagne et leur enfant.

Le taux de testostérone s’abaisse, ce qui diminue la libido, l’agressivité sexuelle.

Le taux de prolactine augmente, ce qui contribue à atténuer les besoins sexuels et à les transformer en tendresse et en comportements protecteurs. Ce dont précisément sa compagne et son enfant ont besoin.

« Si la mère porte l’enfant, il appartient au père de porter la mère et l’enfant» dit un proverbe chinois. Il est alors comme une seconde matrice biopsychique enveloppant  la mère et l’enfant.

L’éducation prénatale redonne à l’homme – père  sa vraie place. C’est une nouvelle conquête pour lui-même, un apport considérable pour la mère et l’enfant.

Les transformations que la nature opère chez la femme devenant mère et chez l’homme devenant père ont pour but d’assurer la perpétuation de l’espèce,  l’accueil et la formation d’un nouvel être humain.